Colossale & ingénieux… à l’origine à des fins plus qu’inhumaines, aujourd’hui un manifeste : bienvenue au Colloseo.
Pour palier le manque de lumière, les poses lentes voire très lentes sont indispensables… d’autant qu’elles ont des effets artistiques intéressants… Cela permet d’embellir la réalité. Et rares sont les beaux métros.
Heureusement, la ville est concentrée… et beaucoup de sites sont accessibles à pieds les uns des autres. Il faut juste prévoir de bonnes chaussures (surtout si vous ne restez que 3 jours et que vous avez prévu “d’optimiser” votre temps sur place)
Benvenuti al Basilica San Petro.
Quelques chiffres…
551 : c’est le nombre de marche pour monter en haut de la “Cupola”
2,3 : c’est sa superficie en hectare (1 ha = 10 000 m2 pour rappel !)
60 000 : c’est le nombre de fidèles qu’elle peut accueillir…
2 : c’est la hauteur en mètre des lettres sur le pourtour du dôme
Sa découverte s’est faite en deux temps : le premier a consisté à grimper en haut de la coupole afin d’admirer Rome vu d’en haut… (topissime !) Le second… le choc : l’escalier qui redescend de la coupole vous emmène tout droit dans la basilique. Mes neurones ont court-circuité à ce moment : nouveau changement d’échelle à un niveau que j’ai encore du mal à appréhender. Comment ont-ils réussi à construire une œuvre pareille ?
Bien petites mes photos sont face à une telle réalité… l’Homme est capable de chefs d’œuvre.
Du Musei Vaticani direction la Piazza San Pietro…
Premier choc et premier changement d’échelle… je commence à me sentir tout petit… les rôles s’inversent.
On peut dire que pour le plus petit état du monde, ils savent faire les choses en grand…
Benvenuti ai musei Vaticani !
Il y en a partout… en haut, en bas, à droite à gauche… en peinture, en sculture… C’est d’une telle richesse (je ne peux m’empêcher de penser au musée du Louvre) qu’une vie entière n’y suffirait pas à explorer la moindre œuvre d’art offerte aux yeux des badauds.
Je vous livre une microscopique vision de ce que j’ai vu et aimé :
Pour n’en citer que 2, et vous donner un ordre d’idée de l’éventail proposé : Michelango & Matisse (rien que ça)
(celles et ceux qui pensent que j’ai bu dans le cadrage de la chapelle Sixtine… désolé j’ai dû faire avec les moyens du bord, à la sauvette. On a normalement pas le droit de prendre des photos… mea culpa)
Un programme assez chargé aujourd’hui qui se résume finalement assez facilement : changement d’état. Je ne parle pas d’état liquide, solide ou gazeux… bien qu’après avoir crapahuté toute la journée je dois être assez proche de la liquéfaction. Les muscles situés entre mes orteils et mes hanches crient à l’agonie et mes bras, mes épaules et ma nuque se demandent encore pourquoi ils doivent se trimbaler un boîtier photo qui avec son objectif pèse en peu plus de 2kg. Les clichés du jour sont dans le tuyau et je ne vais pas tarder à lâcher la papade pour aller y jeter un œil sur un plus grand écran que celui de l’appareil photo. Certains étaient prometteurs et je croise les doigts pour qu’ils le soient.
Nous voilà donc aujourd’hui dans la cité de Vatican ou encore mieux : “Stato della Città del Vaticano“… le plus petit état du monde avec 0,44 km2 et 1023 habitants (en 2011, source wikipédia)
Première soirée à Rome… ambiance…
premier repas… buon appetito ! et merci les amis pour l’adresse… et ce tiramizu de folie !
Après avoir déposé la valise à notre hotel, direction les rues de Rome.
Première constatation, l’appareil photo reste scotché au fond du sac… et oui, malgré mon profil de cinglé du déclencheur, le boitier reste désespérément éteint. Il faut dire que le temps ne s’y prête pas : ciel gris et, bien malheureusement, pluie. Il est clair qu’en ce milieu d’après midi, il n’y a aucune lumière digne de mettre en valeur les atouts de la ville : un vrai gachi face aux petites rues, aux escaliers monumentaux… aux fabuleuses fontaines…
Alors si à l’extérieur, le temps n’est pas de la partie, l’intérieur lui renferme des trésors, je résume : nous sommes en direction de la Piazza Navona et nous passons devant une église qui ne peut que nous interpeler : l’église Saint Louis des Français de Rome. Nous passons la porte : et là…
Personnellement, lorsque je pousse la porte d’une église je ne m’attends pas à voir des toiles de maître. Ici… on tombe nez à nez avec (entre autres) 3 Carravaggio. Nous venons de franchir une étape. L’appareil photo sort du sac et l’index vient sur le déclencheur… non sans avoir vérifier que la prise de photo sans flash est tolérée. 1… il s’agit d’un lieu de culte et de respecter les fidèles, 2… les peintures craignent la lumière. Je vous livre quelques extraits (bruts, je n’ai pas le temps de corriger la balance des blancs… le denier du culte n’a pas daigné mettre en éclairage adéquate).
Et finalement, arrive le grand paradoxe de la journée : c’est à la tombée de la nuit que la lumière décide de venir jouer les enjôleuses. La pluie s’est arrêtée : les lampadaires se sont allumés, les enseignes sont allumées, les phares des voitures… tout ça vient donner un nouveau visage à la ville. Et il n’y à rien à redire : 1… c’est beau une ville la nuit, 2… Rome est belle la nuit.
Trop facile… enfin avec l’aide de Google : il y a quelques heures… enfin pour moi, et probablement quelques minutes pour vous (et oui, c’est l’article juste en dessous) nous étions au dessus de Livorno :
Ladies and gentlemen… Enfin presque. La compagnie qui nous emmène aujourd’hui sur Rome est VUELING. Il y a 2 semaines, je ne connaissais pas encore. En résumé, il s’agit de la marque bas couts d’Iberia. Du coup… les annonces se font en espagnol.
Nous avons pris place à bord d’un Airbus A320, très récent (tout est nickel à bord). Comme d’habitude il fait beau au dessus des nuages et nous traversons quelques petites turbulences (j’aime toujours pas).
Question que je me pose depuis que nous sommes montés à bord : existe-t-il une relation entre la température à bord et le fait que la compagnie soit espagnole ? J’ai tout tombé (à part le t-shirt) et même là c’est encore à peine supportable. Ceci dit on pourrait imaginer un lien entre les boissons payantes et… Mais bon, quel esprit retors pourrait penser à ça ?
Passons la tête par le hublot… Enfin c’est une image, je ne vais pas vraiment le faire. Après tout, à cette altitude il fait froid, voire très froid et je suis sûr que les autres passagers ne seraient pas content des courants d’air. Et bien… disons le franchement : le temps est pourri… Enfin en dessous. Perché là où je suis je ne vois qu’une grande étendue cotonneuse toute blanche. Il y a même une brume d’altitude. Donc c’est très lumineux et je me dis que je suis idiot d’avoir oublié mes lunettes de soleil.
Que vous racontez d’autre ?
Simplement qu’il est 12h11, nous avons quitter notre satellite à l’heure soit 11h35, ce qui devrait nous donner une arrivée vers 12h30. Le capitaine a peut être confirmé l’horaire mais moi et l’espagnol… j’avais pris Anglais, Allemand et Latin au lycée. Donc à part, Buenos Dias El Señor Zorro… You catch my drift.
C’est toujours tout bleu au dessus et tout blanc en dessous.
C’est marrant les gens achètent des boissons…
Sur ce… À tout à l’heure les amis !
Update : 12h48 : nous tangentons la méditerranée. On aperçoit les plages en dessous…
Je dois m’améliorer en espagnol… J’ai entendu un truc comme “trenté minutas”… On dirait que nous sommes à l’heure. ;) je vais essayé de mémoriser le paysage dehors pour aller le localiser une fois que j’aurais trouvé une connexion au net. Ça y est… On descend. Les moteurs ont réduit de régime, et l’avion est clairement en train d’amorcer sa descente.
Rome ! Here we comes !