Petit tour de chauffe…

Après avoir déposé la valise à notre hotel, direction les rues de Rome.

Première constatation, l’appareil photo reste scotché au fond du sac… et oui, malgré mon profil de cinglé du déclencheur, le boitier reste désespérément éteint. Il faut dire que le temps ne s’y prête pas : ciel gris et, bien malheureusement, pluie. Il est clair qu’en ce milieu d’après midi, il n’y a aucune lumière digne de mettre en valeur les atouts de la ville : un vrai gachi face aux petites rues,  aux escaliers monumentaux… aux fabuleuses fontaines…

Alors si à l’extérieur, le temps n’est pas de la partie, l’intérieur lui renferme des trésors, je résume : nous sommes en direction de la Piazza Navona et nous passons devant une église qui ne peut que nous interpeler : l’église Saint Louis des Français de Rome. Nous passons la porte : et là…

Personnellement, lorsque je pousse la porte d’une église je ne m’attends pas à voir des toiles de maître. Ici… on tombe nez à nez avec (entre autres) 3 Carravaggio. Nous venons de franchir une étape. L’appareil photo sort du sac et l’index vient sur le déclencheur… non sans avoir vérifier que la prise de photo sans flash est tolérée. 1… il s’agit d’un lieu de culte et de respecter les fidèles, 2… les peintures craignent la lumière. Je vous livre quelques extraits (bruts, je n’ai pas le temps de corriger la balance des blancs… le denier du culte n’a pas daigné mettre en éclairage adéquate).

Et finalement, arrive le grand paradoxe de la journée : c’est à la tombée de la nuit que la lumière décide de venir jouer les enjôleuses. La pluie s’est arrêtée : les lampadaires se sont allumés, les enseignes sont allumées, les phares des voitures… tout ça vient donner un nouveau visage à la ville. Et il n’y à rien à redire : 1… c’est beau une ville la nuit, 2… Rome est belle la nuit.